Margaux Rocuet & Astalavista Declamens © Maria Guinamant / Dans la foulée
Tombée dans la marmite quand elle était petite, Margaux Rocuet fait aujourd’hui partie des espoirs de l’équitation française.
La cavalière bretonne est déjà bien expérimentée du haut de ses 25 ans ! En effet à tout juste 13 ans, elle intégrait l’Equipe de France Juniors et en 2006, elle participait pour la toute première fois aux Championnats d’Europe Children. Margaux y remportait d’ailleurs une médaille d’Or en Equipe et une médaille d’Or en individuel avec Hilarion d’Aguzon.
Margaux garde la tête sur les épaules et poursuit ses études avec un Bac ES en parallèle des terrains de concours. En 2014, elle abandonne finalement ses études supérieures, pour se consacrer pleinement à la compétition et aux chevaux.
Margaux rejoint alors l’écurie de commerce de son père en tant que cavalière.
Sur un terrain de concours, Margaux croise la route de M. Edouard de Rotschild : cavalier international de CSO et propriétaire du Haras de Méautry à Touques (Calvados). M. de Rotschild décide alors, de faire confiance à Margaux et lui confie plusieurs chevaux.
Parle-nous de tes différentes expériences chez des cavaliers professionnels.
J’ai tout d’abord passé 6 mois chez Luciana Diniz, en Allemagne. C’était ma première vraie expérience professionnelle, mon premier vrai patron (parce que mon papa, ça ne compte pas ! 😚). J’ai pu découvrir la façon de travailler et la vision de Luciana : la relation avec le cheval, le sens du partage, la complicité, le rapport homme/cheval.
Puis, j’ai également passé plusieurs mois chez Ludger Beerbaum, qui m’a apporté la rigueur, le pur dressage, qui m’a appris à dresser mes chevaux sur le plat (chose que je ne savais pas faire avant 😄).
Pendant mon séjour chez Ludger Beerbaum, j’ai participé à la Young Riders Academy créée en partenariat avec Rolex.
La Young Riders Academy propose à quelques jeunes cavaliers prometteurs, de les aider à percer. Les organisateurs leur donnent l’opportunité de partir à l’étranger, de côtoyer les meilleurs cavaliers mondiaux, de faire de beaux concours… Des vétérinaires, des chefs de piste interviennent auprès des jeunes cavaliers et des cours de management et de droit leur sont dispensés.
Je suis finalement parti en Belgique pendant 4 mois chez Jos Lansink, qui possède l’équitation de Ludger et privilégie la relation avec le cheval comme Luciana. Un vrai mélange des deux.
Peux-tu nous en dire plus sur tes chevaux de concours ?
Mon cheval de tête se nomme Trafalgar Karavec, c’est mon petit préféré. Il était précédemment sous la selle de Patrice Delaveau. C’est un cheval super, mais très sensible et très stressé. Mais je le laisse tranquille et on se comprend, alors ça fonctionne bien tous les deux !
Nous avons participé ensemble au Grand Prix 5* de Dinard en 2017.
Margaux Rocuet et Trafalgar Kervec – © Maria Guinamant / Dans la foulée
Margaux Rocuet & Vahiné de Bieville, CSI 5* de Valence. Crédits photo : Sportfot
Il y a également Vahiné de Bieville, une jument de 9 ans appartenant à Mr. de Rotschild.
C’est une jument extrêmement prometteuse et je place beaucoup d’espoir en elle !
Margaux Rocuet & Qualifying de Hus, au Mans © Maria Guinamant / Dans la foulée
Et Qualifying de Hus, il est arrivé à la maison à l’âge de 4 ans, il a désormais 13 ans. C’est un cheval qui a la compétition dans le sang et qui veut toujours bien faire. C’est un cheval très rapide et très endurant, il a beaucoup de sang.
Je possède également deux 7 ans et deux 8 ans.
Qui sont les personnes qui te soutiennent ?
Je pense pouvoir dire que mon plus gros soutien, provient de mes parents. Mon père, Bruno, est un cavalier professionnel et est propriétaire d’une écurie de commerce. Lorsque j’étais plus jeune, ma mère m’accompagnait beaucoup en concours.
Je suis également sponsorisée par plusieurs marques comme CWD, GPA, Le Sabotier, Flex-On, DP Nutrition, Gruau Vans, Mlle Cavalière ou encore Equinema.
Comment as-tu connu PreppySport ?
Je suis une amie de Camille Traverse (fondatrice de PreppySport), alors quand elle m’a parlé de PreppySport, j’ai été tout de suite convaincue !
Que penses-tu du concept PreppySport ?
C’est rapide, efficace et ça fait toujours plaisir de vendre du matériel qu’on utilise plus. J’ai par ailleurs plusieurs annonces en ligne sur Preppy!
Retrouvez les articles de Margaux Rocuet en ligne sur PreppySport :
